Retraite et épargne retraite
Ce qui change au 1er janvier 2021...
Revalorisation des pensions de 0,4 %
Au 1er janvier 2021, les pensions de base versées par la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse sont revalorisées de 0,4 %. Cette revalorisation concerne à la différence de 2020 toutes les pensions quels que soit leur montant.
La valeur d’un trimestre en 2021
Dans le secteur privé, pour valider un trimestre, il faut gagner l’équivalent de 150 heures payées au SMIC.
En valeur horaire ce dernier passe à 10,25 euros bruts à compter du 1er janvier 2021 (hausse de 0,99%). Ainsi, un salaire de 1 537,50 euros bruts permet de valider un trimestre de cotisation vieillesse en 2021, contre 1 522,50 euros bruts en 2020.
Pour se voir octroyer une annuité complète de cotisation, soit quatre trimestres dans l’année, une rémunération annuelle brute d’au moins 6 150 euros (1 537,50 x 4) est nécessaire en 2021.
Les plafonds de réversion actualisés
Les pensions de réversion sont attribuées aux conjoints survivants sous condition de ressources dans les régimes de retraite de base du secteur privé.
Les revenus annuels du veuf ou de la veuve ne doivent pas excéder 2 080 fois le SMIC horaire, soir 21 320 euros en 2021, contre 21 112 euros en 2020. Si le veuf ou la veuve vit en couple, le plafond annuel de ressources du ménage ne peut dépasser 1,6 fois le plafond exigé pour une personne seule, soit 34 112 euros en 2021.
Le plafond du minimum contributif
Dans le secteur privé, les assurés qui ont atteint l’âge légal de départ à la retraite (62 ans) et qui disposent du nombre de trimestres de cotisation demandé dans leur génération bénéficient du minimum contributif (ou MICO). Ce dispositif garantit aux retraités un montant plancher de pensions. Si le revenu cumulé des pensions de base et complémentaires n’atteint pas ce plafond, le minimum contributif vient le compléter à concurrence.
En 2021, le montant plafond est de 1203,35 euros, contre 1 191,57 euros en 2020. Ce montant est indexé sur le SMIC.
Le cumul minimum vieillesse-activité
Depuis le 1er janvier 2015, les bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), qui a remplacé le minimum vieillesse, sont autorisés à la cumuler avec un revenu d’activité. Le montant cumulé ne peut être supérieur à 0,9 fois le SMIC pour un célibataire et à 1,5 fois le SMIC pour une personne vivant en couple, soir respectivement, pas mois à compter du 1er janvier 2021, 1 399,12 euros et 2 331,87 euros.
L’assurance volontaire des parents au foyer
Les pères ou les mères qui ne travaillent pas pour élever leurs enfants ont la possibilité de cotiser volontairement à la retraite via l’Assurance volontaire des parents au foyer (AVPF). La cotisation due au titre de l’AVPF est calculée sur la base d’une assiette forfaitaire égale, par mois, à 169 fois le salaire horaire minimum en vigueur au 1er juillet de l’année civile précédente, soit 10,25 euros. L’assiette forfaitaire mensuelle applicable en 2021 au titre de l’AVPF s’élève donc à 1 715,35 euros.
L’assurance volontaire des chargés de famille
Les parents chargés de famille qui ne sont pas affiliés à un régime de retraite obligatoire peuvent, sous certaines conditions, s’assurer contre ce risque. Leur assiette trimestrielle de cotisation est égale à 507 fois le SMIC horaire , soit 5 197 euros en 2021.
Le montant de déduction fiscale 2021 pour l’épargne retraite
Les plafonds de déduction pour l’épargne retraite dépendent du plafond annuel de la Sécurité sociale.
Pour le calcul de la formule de 2021, c’est le montant de 2020 qui est pris en compte. Il est à signaler que ce montant restera également en vigueur en 2022 du fait que le plafond annuel de la Sécurité sociale n’a pas été actualisé en 2021. Son montant est de 41 136 euros.
Les cotisations versées en 2021 sur les produits d’épargne retraite peuvent être déduites des revenus perçus en 2021 et déclarées au printemps 2022 dans la limite, au choix, de :
- Dans la limite de 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale de l’année N-1 soit 4 113 euros ;
- Dans la limite de 10 % des revenus professionnels pris dans la limite de huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale de l’année N-1 soit 32 909 euros.
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