18.06.2018

La pension de droit direct des femmes

Hommes / Femmes, la lente réduction des inégalités

En 2016, la pension de droit direct moyenne des femmes (hors réversion mais avec majoration pour enfant) a atteint 1 091 euros contre 1 891 euros pour les hommes.

 

En 12 ans, la pension des femmes a augmenté de 41 %  quand celle des hommes ne s’est accrue que de 23 % (chiffres DREES – 2018).  

 

La pension de droit direct des femmes  est, en moyenne, inférieure de 40 % à celle des hommes.

 

Cet écart diminue progressivement avec l’arrivée à l’âge de la retraite de femmes ayant cotisé plus longtemps et ayant bénéficié de salaires plus élevés que leurs prédécesseurs durant leur carrière professionnelle. La meilleure prise en compte des périodes d’arrêt de travail pour les congés de maternité contribue également à la hausse de leur pension. L’écart entre les hommes et les femmes étaient de 46 % en 2004. Sa réduction devrait se poursuivre dans les prochaines années.

 

Malgré tout, en particulier en raison des différences de salaire, les pensions des femmes demeureraient sur longue période plus faibles que celles des hommes. 

 

Les écarts entre les pensions des femmes et des hommes sont atténués par la prise en compte d’autres composantes de la pension. Les pensions de réversion qui sont à plus de 80 % versées aux femmes ayant perdu leur conjoint contribuent à réduire l’écart de 40 à 25 %.

 

Les retraitées femmes du fait de pensions plus faibles se situent plus fréquemment en-dessous du seuil de pauvreté. Un tiers des retraités perçoivent, en effet, une pension totale inférieure à 1 000 euros bruts mensuels (seuil de pauvreté correspondant à 60 % du revenu médian).

 

42 % des femmes retraitées contre 23 % des hommes perçoivent une pension totale inférieure ou égale à 1 000 euros bruts par mois. 
 

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