30.11.2022

PER ou rachat de trimestres ?

Le rachat de trimestres a un double objectif : permettre, pour les salariés du privé, de partir plus tôt à la retraite et améliorer le montant des droits perçus.

 

Un assuré a la possibilité de racheter des années d’études (dans la limite de trois ans) ou des trimestres manquants. Des dispositifs en faveur des enfants de harkis et des assistantes maternelles existent également.

 

Le montant du rachat dépend de l’âge auquel il est effectué, du niveau de revenus de l’assuré et de l’option choisie (rachat de taux ou rachat de trimestre d’assurance et de taux). Ce montant varie ainsi de 1000 à plus de 6000 euros. Il est intéressant sur un point de vue financier de le réaliser le plus jeune possible mais les aléas sont alors nombreux. Nul ne connaît à dix ou vingt ans la législation qui sera en vigueur en matière de retraite. Il est également difficile, à titre personnel, de se projeter à moyen et long terme, de connaître son âge effectif de départ à la retraite. Des rachats peuvent ainsi devenir inutiles.

 

Si les sommes qui leur sont consacrées sont déductibles du revenu imposable, elles ne génèrent pas, en tant que telles, de rendement à la différence de celles placées sur un Plan d’Épargne Retraite (PER) qui bénéficie également d’un avantage fiscal. Le rachat de trimestres est une opération à réaliser plutôt en fin de carrière pour ajuster son âge de départ.

 

Pour améliorer le niveau de ses revenus à la retraite et gérer son patrimoine, le PER offre plus de souplesse. Les sommes versées pour un rachat ou sur un PER sont définitivement aliénées. Celles versées sur un PER peuvent néanmoins être mobilisables pour l’acquisition de la résidence principale ou faire face à certains aléas de la vie (décès du conjoint, invalidité, perte des droits au chômage, faillite, etc.). Par ailleurs, à la liquidation des droits à la retraite, le titulaire du PER peut choisir la sortie en capital de l’épargne constituée. 

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