09.04.2021

UMR : les métiers d’avenir de la complémentaire retraite !

L’interview de Virginie Le Mée et de Françoise Louarn - Avril 2021

Choisir l’UMR, c’est rejoindre une structure resserrée et dynamique, adhérer aux valeurs de l’économie sociale et à l’éthique mutualiste. Interview croisée avec Virginie Le Mée et Françoise Louarn, respectivement DG et DGA de l’Union Mutualiste Retraite.

 

 

VLM FLO

Le métier de l’UMR en un pitch ?

Virginie Le Mée. C’est une union de mutuelles, créée en 2002, qui ont souscrit un contrat collectif à adhésion facultative afin de permettre à leurs adhérents de bénéficier d’une solution d’assurance retraite en points. Et donc de disposer d’un revenu complémentaire, en plus des régimes obligatoires, tout au long de leur retraite.

Les principaux atouts d’une gouvernance mutualiste ?

Françoise Louarn. L’UMR adhère pleinement à des valeurs sociales et humanistes fortes. Les principes de transparence, de représentativité, de non-lucrativité et de solidarité nous guident depuis l’origine. Ainsi notre complément  retraite Corem dispose d’un fonds d’action sociale qui permet d’accorder des prestations aux adhérents qui se retrouvent dans des situations financières précaires.

Un exemple qui illustre votre stratégie d’investisseur responsable ?

Virginie Le Mée. Sur notre principal mandat obligataire, l’UMR s’est engagée à réduire son empreinte carbone de 50 % à l’horizon 2025. Aujourd’hui nous sommes déjà à – 25 %, donc très en avance sur notre feuille de route. En 2019, nous avions déjà engagé 40 M€ dans des fonds consacrés à la transition énergétique.

Vos clés pour maintenir une harmonie entre les populations actives et retraitées ?

Françoise Louarn. Le positionnement de l’UMR repose depuis le début sur le principe intergénérationnel. Les plus-values sont acquises au régime et réparties sur un principe égalitaire entre les cotisants et les allocataires. Nous accompagnons des jeunes à préparer ce passage pour les positionner dans un environnement qui soit le plus sécuritaire possible au moment de la retraite.

Comment expliquer qu’en 2020 de plus en plus de femmes s’imposent dans les instances dirigeantes du monde de l’assurance ?

Virginie Le Mée. Il faut d’abord rappeler que dans ce secteur 6 salariés sur 10 sont des femmes. Même si ces dernières sont loin d’être aussi bien représentées dans les instances dirigeantes. La loi Copé-Zimmermann de 2011, relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance, contribue à ce rééquilibrage pour viser la parité. Il y a probablement aussi un effet culturel avec, d’un côté, de plus en plus de femmes dirigeantes qui osent prendre des responsabilités et gérer un équilibre vie pro/vie perso et, de l’autre, des hommes cadres dirigeants dont les mentalités ont évolué.

Cela n’a pas été évident il y a tout juste un an de prendre les commandes en pleine crise sanitaire ?

Virginie Le Mée. Effectivement, difficile de faire connaissance physiquement avec l’ensemble de mes collaborateurs dans cette période où prédomine le travail à distance. D’autant que l’on perçoit très difficilement ces fameux signaux faibles du comportement, comme un sourire ou un geste, par écrans interposés. De surcroît, j’ai ma vie personnelle à Paris et ma vie professionnelle à Nantes, ce qui ajoute un peu à cette complexité !

Rejoindre l’UMR : un bon plan pour un jeune diplômé ?

Françoise Louarn. C’est même une très bonne école pour commencer sa vie active ! C’est une petite entreprise, une structure à taille humaine avec ses 92 salariés, qui montre cependant un poids important en termes d’adhérents et d’actifs gérés. Elle reste très agile, avec la possibilité pour les jeunes recrues d’avoir rapidement une vision très transverse de nos activités, ainsi que des accès fréquents à la Direction.

La retraite, un secteur d’avenir ?

Virginie Le Mée. Tout à fait ! Nous avons d’ailleurs envie de surfer sur ces mots là parce que la retraite aujourd’hui, c’est quand même 15 % du PIB. C’est surtout des enjeux très significatifs sur des aspects économiques, sociaux et de santé sachant que l’on passe désormais un tiers à un quart de notre vie en retraite !

Un métier à l’UMR qui ouvre les portes du secteur?

Le métier d’actuaire, très peu connu des jeunes. C’est un véritable sésame dans le monde de l’assurance et de la finance. Un métier de chiffres évidemment, mais surtout de prospective, et donc d’avenir notamment via l’extension de la data sciences et de la révolution digitale.

 

Contactez-les :  

vlemee@umr.fr 
 
Chiffres-clés :

9,3 milliards d’euros d’actifs gérés – 385 000 sociétaires Corem – 92 collaborateurs – 89/100 d’Index d’égalité professionnelle hommes/femmes.

 

Paru dans Monde des grandes écoles et universités LA GUEULE DE L’EMPLOI • AVRIL 2021

Écrit par Bertrand Bourgine - 9 avril 2021 | ASSURANCE/MUTUELLE

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